Le SEDIF améliore sa comptabilité carbone en intégrant son impact dans le cycle de l’eau et en détaillant sa propre empreinte.

  • Un bilan carbone intégré dans un cycle

    Le bilan carbone pour une année donnée est finalisé au cours de l’année suivante. Les chiffres sont donc présentés pour 2022.

    En 2022, le SEDIF a eu une empreinte carbone d’environ 23 000 tonnes de CO2 équivalent (CO2e), similaire à l’année 2021. Celle-ci est induite en majorité par les travaux réalisés sous maitrise d’ouvrage et s’inscrit dans une empreinte plus large du service de l’eau. Il faut ajouter les émissions dues à l’exploitation et aux travaux gérés par le délégataire pour obtenir l’empreinte de l’eau potable. En bout de chaine, l’assainissement fait intervenir des processus plus émissifs que la potabilisation de l’eau. Mais il ne faut pas oublier, au milieu du cycle, l’usage qui est fait de l’eau, et notamment l’eau chaude sanitaire c’est-à-dire les dépenses énergétiques des chauffe-eau des logements, locaux tertiaires et commerciaux. Ce poste est de loin le plus émissif dans le cycle de l’eau, mais aussi celui sur lequel le SEDIF a le moins de leviers.

    Réductions et contributions

    Le SEDIF travaille depuis de nombreuses années à réduire ses émissions, notamment grâce aux techniques de travaux sans tranchée. En 2023, cette technique utilisée pour la pose de 30 % du linéaire renouvelé a permis d’éviter plus de 10 % des émissions des travaux du Service de l’eau. Le SEDIF est mobilisé sur d’autres aspects, du recyclage des matériaux à la sobriété dans les locaux administratifs (chauffage, dématérialisation, …). 2024 introduira de nouvelles exigences, avec la préparation d’un Plan Climat-Eau-Energie actualisé.